Rose, musicienne nomade

Rosete Caixinha est portugaise. Pourtant, elle est née à Berlin où elle a passé ses premières années avant de rejoindre son pays, le Portugal. Ce nomadisme sera le fil rouge de sa vie. A l’heure des études, elle retourne en Allemagne pour apprendre le chant et le théâtre, avant de faire une école de jazz à Lisbonne et de commencer à vivre de son art.

A travers le Monde

Mais la révélation au grand public arrive en 2003 avec une participation à la première édition de Operação Triunfo, l’équivalent portugais de la Star Academy. Elle y restera trois mois et demi. Une aventure qui lui permet d’être reconnue et de participer à la tournée de la troupe : quarante dates à travers tout le pays et même au Cap Vert puis au Canada. Elle enchaîne les projets musicaux, spectacles, comédies musicales… jusqu’à partir, en 2010, à bord d’un bâteau de croisière pour s’y produire. De quoi assouvir ses envies d’ailleurs.

« On découvre beaucoup pendant les voyages, »

Rosete Caixinha

Six mois en mer alternent avec six mois à terre. Un rythme qu’elle va tenir pendant trois ans pour parcourir le monde, de l’Asie au Groenland.
C’est lors d’une de ces traversées qu’elle rencontre un agent français qui l’invite à poursuivre sa carrière en France. Elle signe en 2012 pour deux singles avec Universal France, Close to Heaven et Waiting for the Sun. Et c’est dans notre pays qu’elle poursuit son voyage musical.

Rose & Blues

De spectacles en rencontres les projets se succèdent jusqu’à donner naissance en 2017 à l’album Rose & Blues, qui fait résonner jazz et bossa nova, avec un quartet de musiciens. « J’avais envie d’écrire en français, » confesse-t-elle. S’y mêlent compositions originales et reprises, en français (Et maintenant, C’est si bon…), en portugais (Samba de uma nota só) et en anglais (Somewhere over the Rainbow). Cet album servira de base au concert intimiste qu’elle donnera au Carré d’Art le 6 octobre.
En 2019, elle déménage à Montgeron.

La vie parisienne peut être fatigante, j’avais besoin de nature. Avec la forêt de Sénart, les transports vers Paris si besoin et une vie culturelle intéressante, Montgeron est une ville agréable à vivre. 

Rosete Caixinha

Elle est invitée à participer, en janvier 2020, à la seconde édition de Montgeron a du talent. Avec un quatuor de musique de notre commune, elle enregistre, au studio Abbey Road à Paris mais pour le label montgeronnais Bly Music Group, l’album Fado Classique, sorti cette année, mêlant sonorités lisboètes et instruments à cordes. « Mon pays m’a manqué » résume-t-elle, comme un cri du cœur de celle qui se qualifie elle-même de chanteuse du monde.

3 dates

2003
Révélée lors d’Operação Triunfo, l’équivalent portugais de la Star Academy
2011
Arrivée en France
2020
Participe à Montgeron a du talent #2

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